Ayant acquis au fil de cette année une certaine notoriété auprès du public Anglais, notamment avec la parution de trois singles de facture décente et une flopée de concerts énergiques, le jeune trio de Sheffield, surfant sur la vague de son succès, commet son premier album (...) Présenté comme une sensation fraîche et légère, qui, à défaut de réinventer le genre, en proposerait une interprétation épurée, simple et sans prétention, dans la plus pure tradition du punk des années soixante-dix, Bromheads Jacket fait la démonstration que (...) il ne faut pas confondre candeur juvénile et simplisme approximatif et que, parfois, de primitif à primaire, il n’y a qu’un pas. En effet, si l’album manque singulièrement d’originalité, sans que ce soit vraiment une surprise car la couleur nous avait été annoncée (...) , il nous entraîne très vite et inexorablement dans un ennui profond, malgré les efforts de la production pour donner aux accords naïfs et primesautiers une coloration électrique. Las, les relents hardcore, ainsi que les accents exagérément régionaux du chanteur, ne dupent pas longtemps l’auditeur attentif et la poudre aux yeux s’envole au premier souffle ou soupir d’ennui. (...)
(...) un album énergique semblant assez bien évoluer d'un pop-punk typiquement post-Libertines vers un cross-over plus personnel de noise, de pop, de hard-core et de basses… (...)
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